« Je vous préviens, je ne vais pas chanter. »
Le spectacle « Je vous préviens, je ne vais pas chanter...» commence justement par cette chanson de Georgius. Formée de trois comédiens amoureux de la chanson française, la compagnie le Pavillon des Singes vous propose une immersion musicale dans les classiques des années 1870 à 1940. Le décor est d’ailleurs inspiré de celui des cafés-cabarets parisiens de cette période-là. Afin de tenter de recréer cette ambiance, cette atmosphère, les auteurs ont préféré exposer plusieurs lieux et interpréter plusieurs artistes. Malheureusement quelque peu oublié bien que faisant partie intégrante de l’histoire de la chanson française, ce répertoire reste d’une actualité parfois surprenante. Accompagnés au piano par Sylviane Huguenin-Galeazzi, Frank Michaux, Claudine Berthet et Frank Arnaudon font revivre ces chansons, à travers une dizaine d’artistes-phares de cette époque comme une sorte de balade à travers Paris. Le Lausanne Bondy Blog a saisi l’opportunité de rencontrer l’un des comédiens, Frank Arnaudon (F.A), pour qu’il puisse nous parler plus en détails de ce projet artistique original.
→ plusHumour à la rue de Bourg
Comme tant d’autres à Lausanne, la salle de cinéma Lido s’est un beau jour vue dans l’obligation de faire peau neuve. Changée d’abord en club oriental abritant une clientèle d’habitués, l’oubli semblait presque la guetter auprès du reste de la population dont je fais partie… Quand soudain, l’an dernier, Standard Production décide de l’investir pour fêter son troisième anniversaire. Bonne occasion d’y remettre les pieds, me dis-je. C’est alors que son potentiel resplendit ! La salle oubliée m'apparaît comme une douce promesse entre le Bourg et le Romandie des premiers jours, tous deux d’anciens cinémas reconvertis. Et puis plus rien. Le Prestige (club oriental) reprend sa place, ses mystères et sa clientèle. Mais depuis les rumeurs vont bon train. Il semblerait que l’endroit soit prochainement voué à un nouveau destin… Le 25 août dernier, la nouvelle tombe. Les médias annoncent la venue non pas d'un simple club, mais d'un café-théâtre, première scène de la ville entièrement consacrée à l'humour. Le site internet du rebaptisé Lido ajoute à ce suspense « l’envie de faire évoluer la vie nocturne lausannoise. » Les questions se bousculent.
Des Lausannois en quête d'aventures
Nicola Moriggi et Ellia Duperrex sont deux Lausannois. Etudiants, ils sont prêts à faire une pause dans leurs études pour se lancer dans une expérience unique. Ils veulent se lancer dans la grande aventure de Pékin Express. « Qu’est-ce que vous avez fait pour vous différencier des autres ? » à quoi Nicola répond « On a monté une vidéo, c’est parti d’un trip. Avec Ellia, on avait déjà eu l’idée d’une vidéo et là c’était la bonne occasion. C’est pas obligatoire mais ça peut pencher en notre faveur. ». C’est ainsi que naquit « Lausanne Express, sur la route du bord du lac ».
Un été constructif!
Je vous l’accorde, la préparation d’une rentrée sonne comme un parfait subterfuge pour se la couler douce face à l’été et sa pluie battante qui appellent aux vacances lointaines et tropicales. Vous vous dites que le farniente qui en découle ne peut qu’influer sur la quantité des posts, logique. Que nenni ! Bien que le soleil et les barbecues soient les bienvenus, le blog reste actif. La pause estivale sera l’occasion de concrétiser des discussions de longue date menées en coulisses.
Migration et médecine dans le Canton de Vaud : Un instantané.
Les étrangers et leur famille constituent 20% de la population résidant en Suisse. En cette année électorale, la question de l’immigration devient un sujet d’avant-plan. On a par exemple appris que la surconsommation d’énergie était en partie due aux migrations. Bel exercice politique !
Lettre ouverte aux Indignés suisses.
Où, comment, et contre quoi s'indigner en Suisse ?
Le 14 juin dernier, un communiqué du Mouvement des Indignés à Lausanne faisant suite aux premières manifestations a été publié. Ayant résidé deux ans et demi à Barcelone, et m'étant intéressé à la situation politique espagnole, l'annonce (lue dans un entrefilet du 20 minutes, un jour, où, horreur, j'ai osé dépasser la Une) m'a envahi d'une sourde appréhension. Après avoir lu leur communiqué, cela m'a intrigué encore plus.
Emilien et les ésotéristes.
De l'extérieur, l'immeuble ne payait pas de mine : Un cube de béton gris, sur lequel avait un jour été étalée une peinture blanche dont on ne voyait guère plus que les coulures. Il avait dû être moderne – peut-être même rutilant – un jour, mais il donnait l'impression d'avoir appartenu à des gens très bien qui néanmoins portaient des pattes d'éléphant et essayaient de faire pousser leurs afros comme ils le pouvaient. Emilien s'imagina un instant l'odeur du fer à friser, avant de s'engouffrer dans le hall sombre de l'immeuble.
Par Cristina Sanchez