RUBRIQUE : Ambiance
Des Lausannois en quête d'aventures
Nicola Moriggi et Ellia Duperrex sont deux Lausannois. Etudiants, ils sont prêts à faire une pause dans leurs études pour se lancer dans une expérience unique. Ils veulent se lancer dans la grande aventure de Pékin Express. « Qu’est-ce que vous avez fait pour vous différencier des autres ? » à quoi Nicola répond « On a monté une vidéo, c’est parti d’un trip. Avec Ellia, on avait déjà eu l’idée d’une vidéo et là c’était la bonne occasion. C’est pas obligatoire mais ça peut pencher en notre faveur. ». C’est ainsi que naquit « Lausanne Express, sur la route du bord du lac ».
Un été constructif!
Je vous l’accorde, la préparation d’une rentrée sonne comme un parfait subterfuge pour se la couler douce face à l’été et sa pluie battante qui appellent aux vacances lointaines et tropicales. Vous vous dites que le farniente qui en découle ne peut qu’influer sur la quantité des posts, logique. Que nenni ! Bien que le soleil et les barbecues soient les bienvenus, le blog reste actif. La pause estivale sera l’occasion de concrétiser des discussions de longue date menées en coulisses.
Emilien et les ésotéristes.
De l'extérieur, l'immeuble ne payait pas de mine : Un cube de béton gris, sur lequel avait un jour été étalée une peinture blanche dont on ne voyait guère plus que les coulures. Il avait dû être moderne – peut-être même rutilant – un jour, mais il donnait l'impression d'avoir appartenu à des gens très bien qui néanmoins portaient des pattes d'éléphant et essayaient de faire pousser leurs afros comme ils le pouvaient. Emilien s'imagina un instant l'odeur du fer à friser, avant de s'engouffrer dans le hall sombre de l'immeuble.
Quoi de neuf au Montreux Jazz Festival?
Gare de Montreux / 01.07.2011/ 17h49. Après avoir arpenté les rues lausannoises en tous sens à l’occasion de la Fête de la Musique, du Transat Festival et du Festival de la Cité, me voici présentement sur la Riviera vaudoise pour assister au coup d’envoi de la 45ème édition du Montreux Jazz Festival.
Lausanne en mode Star Wars.
Rentré à Lausanne, ce dimanche après-midi d'hiver, avec ses deux nouveaux amis, Emilien huma l'air du centre, sur une petite place sympathique quoique rendue plus grise encore par l'humidité ambiante. « Pépinet », lui avait lâché Max, avant de souffler dans ses mains rougies par le froid. Quelques voitures, ça et là, troublaient les rues qu'il avait connues la veille bien plus animées. Samuel, fort docte, avec une voix chaude qui dépareillait fortement avec sa grande silhouette dégingandée, lui avait expliqué qu'ici, le dimanche, il n'y avait guère que le coeur qui battait.
Agathe et Marcelo.
« Alors comme ça, avait soudain interrompu Tante Agathe, fixant Emilien d'un regard perçant où se mêlaient bienveillance et moquerie, vous êtes de passage à Lausanne. » Ce n'était pas une question. C'était une description exacte de tout ce qu'elle avait jugé pertinent de retenir de lui pour l'instant, tout en paraissant être un moyen facile de feindre l'intérêt, tout en étant une manière fort subtile d'en montrer malgré tout. Parler avec la Tante Agathe, observa Max, c'était entrer dans un labyrinthe où chaque mot était un piège, où chaque intonation était une paroi semi-transparente, où chaque pause n'était qu'un répit avant qu'une trappe ne s'ouvre sous les pieds de l'interlocuteur, qui s'il n'avait pas le cœur bien accroché finirait au mieux par fuir, au pire par passer pour un imbécile.
Bise, moustache ou saucisse
Je voulais vous parler de la promotion du LS quand, soudain, elle m'est apparue.
Je voulais parler du Lausanne Sport et de sa montée en Ligue A. Oui, je dis encore "Ligue A" et oui, je sais que l'on devrait plutôt dire "Super League", mais je m'en fous. J'en discutais d'ailleurs avec un pote l'autre jour et on se disait que c'était vraiment ridicule ce nom, "Super League". Surtout quand on connait le niveau du championnat de Suisse... Mais là n'est pas le sujet. Je voulais parler du Lausanne Sport et de sa promotion. Peut-être de la Pontaise et des millions qu'il va falloir allonger pour sa rénovation afin qu'il soit aux normes de la "Super League". Devenir un "Super Stade" en quelque sorte. Mais des millions foutus loin, quand on sait que la Pontaise va bientôt se faire raser, si je me souviens bien.
En voiture, en silence.
Lorsqu'il prend à quelqu'un l'envie – fort saugrenue, je vous l'accorde – de s'éloigner du centre de Lausanne, et plus particulièrement de partir en direction de l'Est, il s'en faut de très peu, pourvu que l'on soit en voiture, pour se retrouver non plus à Lausanne mais dans l'une des communes avoisinantes qui, si elles font partie de l'agglomération générale, sont néanmoins distinctes sur plusieurs points que nous ne développerons pas ici pour ne pas colporter la rumeur selon laquelle à l'Est, tout le monde est riche et de droite. C'est ainsi qu'Emilien, fort d'un vendredi à fort taux d'alcoolémie, et d'une fin de samedi à peu près aussi incompatible avec le mode de vie préconisé par les hygiénistes que l'ablation d'un organe majeur, suivie d'une courte nuit de sommeil tanguant, s'était soudain aperçu entre deux pics de mal de tête qu'ils venaient de quitter Lausanne pour un endroit nommé Pully.
Par Cristina Sanchez